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Questions Essentielles

Catéchisme

Que faut-il faire pour être sauvé ?

En fait, rien d’autre que d’accepter avec confiance les moyens que le Christ nous a donnés pour nous sauver. C’est ce qu’il y a de plus beau dans notre foi : la promesse de vie éternelle est un don que Dieu nous a librement offert (CEC 1727). Notre pardon initial et notre justification ne sont pas des choses que nous "gagnons" (CEC 2010). Jésus est le médiateur qui a comblé le fossé du péché qui nous séparait de Dieu (1Ti 2, 5) ; il l’a comblé en mourant pour nous. Et il a choisi de nous faire participer à son plan de salut (1Co 3, 9). La seule chose qu’il nous demande, c’est d’accepter humblement les moyens qu’il a choisis pour nous donner cette vie éternelle : les sacrements - en particulier le baptême, l’Eucharistie et la confession - qui sont en quelques sortes les médicaments de notre âme (Jn 6, 53-54).

L’Église catholique enseigne ce que les apôtres ont enseigné et ce que la Bible enseigne aussi : Nous sommes sauvés seulement par la grâce, et non seulement par la foi (ce que certains chrétiens enseignent d’une façon erronée ; voir Ja 2, 24).

Quand nous venons à Dieu et sommes justifiés (c’est-à-dire, quand nous entrons dans un bon rapport avec Dieu), aucune autre justification, telle que la foi ou les bonnes oeuvres, nous permet de gagner la grâce. En revanche, Dieu « plante » son amour dans nos cœurs : il nous revient ensuite de cultiver ce don avec des actes d’amour (Ga 6, 2).

Bien que seulement la grâce de Dieu nous permette d’aimer les autres, ces actes d’amour lui plaisent, et il promet de les récompenser avec la vie éternelle (Ro 2, 6-7 ; Ga 6, 6-10). Les bonnes oeuvres ont donc une certaine valeur. Quand nous nous présentons à Dieu dans la foi, nous n’avons rien à lui offrir. Alors il nous donne sa grâce pour obéir à ses commandements avec amour, et il nous récompense avec le salut quand nous lui offrons ces actes d’amour en retour (Ro 2, 6-11 ; Ga 6, 6-10 ; Mt 25, 34-40).

Jésus a dit que ce n’est pas assez d’avoir la foi en lui ; nous devons aussi obéir à ses commandements. « Pourquoi m’appelez-vous "Seigneur, Seigneur", et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Lc 6, 46 ; Mt 7, 21-23 ; 19, 16-21).

Nous ne gagnons pas notre salut à travers nos bonnes oeuvres (Ep 2, 8-9 ; Ro 9, 16), mais notre foi dans le Christ nous met dans un rapport si étroit avec Dieu que notre obéissance combinée à notre foi, sera récompensée par la vie éternelle (Ro 2, 7 ; Ga 6, 8-9).

Saint Paul a dit : « Dieu agit parmi vous, il vous rend capables de vouloir et de réaliser ce qui est conforme à son propre plan. » (Ph 2, 13). Saint Jean a expliqué que « Si nous obéissons aux commandements de Dieu, nous pouvons avoir la certitude que nous connaissons Dieu. Si quelqu’un affirme : « Je le connais », mais n’obéit pas à ses commandements, c’est un menteur et la vérité n’est pas en lui. » (1Jn 2, 3-4 ; 3, 19-24 ; 5, 3-4). Mais parce qu’on ne peut forcer personne à recevoir un don, nous pouvons même refuser le don du salut. Nous le refusons à travers un péché grave (Jn 15, 5-6, Ro 11, 22-23 ; 1Co 15, 1-2 ; CEC 1854-1863). Et saint Paul ajoute « La mort est le salaire du péché » (Ro 6, 23).

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