Lorsque le philosophe existentialiste russe Nicolaï Berdyaev essayait d’expliquer le besoin de complémentarité sexuelle entre l’homme et la femme, il disait que la solitude faisait partie de la condition humaine. Et d’ajouter que cette solitude provenait du fait que ni l’homme, ni la femme n’était biologiquement complet. Selon lui, chaque être manquait des perfections et des capacités du sexe opposé.
Les hommes et les femmes sont différents et complémentaires en de nombreuses façons. Les différences sont évidentes à tous, sauf à quelques déconstructionnistes trop aveuglés par leurs idéologies. Quelques soient les cultures, les psychologues montrent que l’homme et la femme diffèrent en agressivité et niveau général d’activité, type de puissance cognitive, activité sensorielle et comportement sexuel.
Ces différences sont présentes aussi bien au niveau spirituel que physique. C’est la richesse engendrée par l’union de ces différences qui est le gage de la complémentarité entre un homme et une femme. C’est pourquoi l’union de deux personnes du même sexe restera toujours bancale, tant sur le plan de l’épanouissement humain que sur le plan purement sexuel. Et donc insatisfaisant.
Deux hommes ensembles ne peuvent pas capturer la plénitude de la personne humaine, ni deux femmes. Et même si une relation entre des personnes du même sexe peut aspirer à une union exclusive, inconditionnelle et permanente, il lui manquera toujours cette complémentarité indispensable à l’équilibre naturel de chacun.
La complémentarité entre un homme et une femme rend également possible un autre aspect du mariage : le don de la vie. L’amour entre un homme et une femme a été conçu pour appeler à l’existence de nouvelles vies humaines et, ce faisant, accomplir encore plus le partage de vie des époux. Cela ne produit pas toujours la vie, mais cela a été dessiné à ce propos.
Extrait d’un article publié en langue anglaise sur catholic.com : "Answers guide about Gay marriage"