Le peuple de l’Ancien Testament a longtemps cru en Dieu sans associer cette foi en Dieu à l’idée d’une vie bienheureuse auprès de Dieu après cette vie.
L’idée d’un au-delà auprès de Dieu apparaît vers le deuxième siècle av. J.C. ( livre de Daniel et livres des Macchabées).
L’idée est donc tardive et ce n’est pas le désir d’un au-delà qui a induit l’idée et le besoin de croire en Dieu. C’est la foi en un Dieu bon qui donne la vie à l’homme qui a entraîné la foi en une vie avec Dieu au-delà de la mort. On retrouve dans le Nouveau Testament des débats entre juifs qui croient en la résurrection des morts et ceux qui, tout en croyant en Dieu, ne croient pas en la résurrection des morts. Par exemple Mathieu 22, 23.
Il est vrai cependant que presque toutes les religions s’affrontent à cette question existentielles : "qu’y a-t-il après la mort". Certaines donnent des réponses incompatibles avec la foi chrétienne comme par exemple la croyance en la réincarnation. Mais d’autre proposent des réponses qui s’approchent de notre foi chrétienne, comme par exemple l’islam qui croit à un paradis...
Ce qu’il y a de particulier dans le christianisme, c’est que Jésus a pris sur lui le poids de la mort en mourant sur la croix et il l’a anéantit en ressuscitant, il a ainsi associé la mort à la vie : « celui qui croit en moi ressuscitera et aura la vie éternelle ».
Il ne s’agit pas seulement d’être rassuré sur notre futur après la mort, mais de vivre chaque jour avec le Vivant, le christianisme n’est pas une théorie pour fuir nos peurs existentielles, mais l’expérience quotidienne que Jésus est ressuscité et qu’il vit auprès de moi à chaque instant.