En latin, « reliquiae » signifie « reste ». Ce sont soit des parties du corps d’un saint, martyr, ou bien des objets lui ayant appartenu.
Depuis les débuts du christianisme. D’ailleurs dans l’évangile, toucher les habits de Jésus suffisait à guérir de maladies. La pratique de la dévotion aux reliques des le début du christianisme et continue jusqu’à aujourd’hui. La vénération des reliques est reconnue comme un acte de piété : nous prions devant le corps d’une personne dont sa vie a été un modèle et que son corps a été tout rempli du Saint Esprit.
Tout d’abord la vénération est celle d’une personne chrétienne ayant existé ! On ne vénère pas un symbole, aussi beau soit-il. De plus il montre l’attachement de l’Eglise à l’unité de l’homme, appelé à devenir « le temple de l’Esprit ». Le Catéchisme de l’Eglise catholique affirme en son numéro 364 :
Parce que nous vénérons la présence de Dieu dans une personne, nous honorons le lieu où Dieu s’est rendu présent. Le culte des reliques n’est pas magique, mais à travers la vie d’un saint nous honorons la présence de Dieu en l’homme. A travers la sainteté l’Eglise nous donne en exemple la vie d’une personne qui a vécu avec le Christ.
En présence des reliques nous pouvons évoquer plus facilement la condition humaine du saint ; c’est avec leur corps que les saints ont agi, pensé, prié, travaillé, souffert et fait l’expérience de la mort. Or ces signes si ténus et presque dérisoires, voici que Dieu veut parfois s’en servir pour manifester sa Présence et faire éclater sa Puissance et sa Gloire, car c’est Lui qui agit à travers ces signes.
Thomas d’Aquin répond dans la Somme Théologique à cette question :
Nous venons vénérer les reliques
Pour rendre grâce pour ce que l’Esprit Saint a fait de beau dans la vie du saint, qui a illuminé toute l’Eglise.
Pour demander au saint la grâce de croire que l’Esprit Saint est notre force pour aimer et servir Dieu.
Source : Festival Anuncio