L’astrologie est une absurdité potentiellement dangereuse parce qu’elle diffuse, en les rendant attrayantes, les idées ésotériques du New Age. Il n’y a cependant pas la moindre évidence scientifique que les étoiles et les planètes influencent nos vies quotidiennes. Et même si elles avaient une influence - si, par exemple, leurs champs gravitationnels provoquaient des maux de tête ou des modifications hormonales - notre date de naissance n’aurait en fait aucune importance, contrairement à ce que les charlatans de l’astrologie prétendent.
Les journaux rendent un bien mauvais service à leurs lecteurs quand ils impriment des horoscopes. Vous ne croyez peut-être pas en ces prédictions, mais des millions de lecteurs, trop crédules, leur accordent crédit. Et plus ils croient à ces inepties, plus ils s’éloignent des vérités du Christianisme. À grande échelle, la confiance aujourd’hui accordée si facilement et par un grand nombre de personnes à l’astrologie est une conséquence directe de la perte de la croyance en Dieu. Comme G.K. Chesterton le disait, « quand les gens cessent de croire en Dieu, ce n’est pas qu’ils ne croient en rien, mais qu’ils croient en n’importe quoi. » L’astrologie conduit généralement à d’autres formes de superstitions et finalement à la perte de la foi. Pour connaître la condamnation de l’astrologie dans les Saintes Écritures, vous pouvez consulter par exemple : Isaïe 2:6, 47:13-15 ; Deutéronome 18:9-14 ; Lévitique 19:31 ; Actes 13:4-12. Ces textes sont assez explicites...
Le Catéchisme de l’Église Catholique explique que toutes les formes de superstitions et de divination du futur (horoscopes, astrologie, chiromancie, interprétation des présages et des sorts, phénomènes de voyance, etc.) sont contraires au Premier Commandement : " Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi ". Elles naissent d’une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes, en même temps que d’un désir de se concilier les puissances cachées (CEC 2116). Elles sont contraires à l’esprit de confiance et d’abandon que nous devons avoir dans la Providence (CEC 2115).
Il y a des catholiques, pourtant, qui prétendent que les rois mages étaient des astrologues. Ils affirment, par conséquent, que le Nouveau Testament reconnaît la légitimité de l’astrologie. Pas vraiment : en fait, les hommes qui ont suivi l’étoile jusqu’à l’enfant Jésus (Mt 2, 1-12) ont été appelés magi en latin, d’où dérive le mot "magicien." Le mot latin vient du grec magoi. Tout ce que nous pouvons dire, c’est que ces hommes - dont le nombre ne nous est pas connu, mais que la tradition a établi à trois - étaient des connaisseurs dans ce qui était appelé « astrologie » à cette époque. Mais traduire le mot magi aujourd’hui par "astrologue" est un abus de langage.
Il s’agissait plutôt d’astronomes avant l’heure, et non pas de personnes faisant des prévisions d’horoscopes pour les riches et les crédules. Une croyance ancienne affirme que chaque personne est représentée par une étoile qui apparaît à sa naissance quelque part dans le firmament. À part cette prémisse, le récit biblique ne traite pas d’astrologie comme dans les journaux d’aujourd’hui, mais d’une forme primitive d’astronomie.